[Coupe] Saison 53 Tour 13 (quarts de finale)

gofio a écrit:(…) moi j'utilises pas ce truc merci à cause de cela ^^

Et sinon, à quoi est-ce qu'il servait-il dont auquel, ce bouton "merci" ?

DidierF a écrit:

gofio a écrit:(…) moi j'utilises pas ce truc merci à cause de cela ^^

Et sinon, à quoi est-ce qu'il servait-il dont auquel, ce bouton "merci" ?

Ah pas grand chose, si ce n'est incrémenter les points de réputation que tu peux visualiser dans le profil de l'utilisateur. Chose dont on a tendance à se contre-foutre ici, mais qui fait quand même beau sur le CV.

xciting a écrit:

DidierF a écrit:

gofio a écrit:(…) moi j'utilises pas ce truc merci à cause de cela ^^

Et sinon, à quoi est-ce qu'il servait-il dont auquel, ce bouton "merci" ?

Ah pas grand chose, si ce n'est incrémenter les points de réputation que tu peux visualiser dans le profil de l'utilisateur. Chose dont on a tendance à se contre-foutre ici, mais qui fait quand même beau sur le CV.

Oui d'ailleurs pour faire monter la réputation on peut utiliser les liens + (pour augmenter) et - (pour baisser) à droite des messages, c'est plus pratique que le merci.
D'ailleurs Didier tu as eu droit à un +1 sur ton premier message de ma part voilà car même si on en s'en fou de la réputation, on aime bien donner des +1 aux initiatives qui rendent le forum plus vivant et sympathique à suivre par principe...

xciting a écrit:

DidierF a écrit:Et sinon, à quoi est-ce qu'il servait-il dont auquel, ce bouton "merci" ?

Ah pas grand chose, si ce n'est incrémenter les points de réputation que tu peux visualiser dans le profil de l'utilisateur. Chose dont on a tendance à se contre-foutre ici, mais qui fait quand même beau sur le CV.

"Incrémenter" ! J'ten foutrai, moi, du "incrémenter".
Tu me feras 40 pompes, 10 Ave et trois imparfaits du subjonctif de verbes du 3ème groupe, xciting.

(Bon, autrement, merci de l'essequeplication. Mais que je ne t'y reprenne pas. Et siouplaît, pas de "plus" sur mes machins, ça me disturbe, j'ai trop l'esprit de compétition mal placé, hélas. Hein ? Ouais, ça me disturbe, ouais, chuis sûr que c'est d'origine française, cet anglicisme-là.)

Deux précisions lexicologiques :

— d'abord, disturb est bien, après vérif', d'origine française, comme disturbance ;
— "incrémenter", quoique terriblement technique dans son origine, est un verbe finalement utile et je l'adopte incontinent, xciting.

Une précision d'ordre énervatique : il y a deux branleurs qui mettent un temps infini à répondre à l'interview dont ils avaient pourtant accepté le principe et ça va chier, mais ce sont considérations d'arrière-cuisine, et je ne veux pas vous importuner plus avant avec ça. (Mais ça va chier pour eux, je vous prie de le croire.)

Il nous a fallu nous déplacer au Stade du bon Diogène, pis encore, ramper jusqu'à la bauge d'erreip lui-même pour pouvoir questionner le décrépit quoique victorieux démiurge du glorieux Spartak Moncul.

Au long cours de nos pérégrinations hattrickienne, nous qui de surcroît avons dépassé le "mezzo del cammin di nostra vita", comme a su si bien l'écrire un de nos potes florentins, nous en avons côtoyé, de la misère humaine, ah que ouiche, fouchtra !

Pourtant, le spectacle qui s'offrit à nous dépassait encore les plus sinistres de nos prévisions, lesquelles étaient heureusement assez sinistres pour que je prisse au préalable la décision de n'emmener avec moi qu'une équipe réduite au minimum, à savoir Léon, parce que c'est Léon, et Karl, parce qu'il connaît le lieu, et qu'en outre, quoique doté d'une sensibilité de vraie jeune fille d'excellente famille, ma foi, c'est tout de même un Allemand.

… Nous raclons l'huis aux planches disjointes qui sert d'entrée au souterrain… De l'autre côté, on remue, on tousse, on traîne la patte, l'on ouvre enfin.

C'est lui, l’œil incertain, le cheveu échevelé, la zone méridienne ceinte d'un short de boxeur de satin grisâtre, trop grand manifestement, le tout lâchement enveloppé d'une invraisemblable robe de chambre au molleton mité… erreip !

DidierF pour R-C sur HTA — Bonsoir erreip. Ça va ?

erreip — Bonsoir DidierF. Je ne vais pas trop mal, et je te remercie de me poser la question. J'en suis touché. Ainsi tu te soucies de moi ?

DF (égaré) — Je… je…

Léon (perdu) — Et sinon, il fait beau chez toi ?

erreip — Il fait plus nuit que beau. Après le café, je me chauffe à la Chimay rouge, et j'en oublie le rigoureux climat.

Léon (rasséréné) — Ah ben voilà ! Oui, volontiers… Nan, pas besoin de verre, voyons…

Karl — Zum Teuffel, Freunden ! Jamais vous ne zerez seriös ? Bon, alôhrs mergredi dernier, z'était jour faste… Ragonde-nous la préparatzion du match, d'abôhrd…

erreip — Holala, Karl ! Que de calculs savants, si tu savais !

Karl — L'allitératzion est maguenifiqueuh, mais tu peux détailler, nous zommes transis de désir à l'idée de pouvoir bénédrer dans le zerveau d'un des grands ht-stratèges, et même stratège dout gourt, de notre temps.

erreip (dont l'air satisfait trahit la pleine efficacité de l'invraisemblable flagornerie karlesque) — Mon honorable ennemi proposait un milieu très pfiou-la-vache, mais la contre-attaque n'était pas envisageable en raison de ma défense relativement pfiou-la-vache, il faut bien en convenir. Il me fallait tortuer à toute berzingue. En 4-5-1 et d'une ça faisait tarlouze, et de deuze ça ne mettait pas assez en valeur mes orientations "événements spécieux" – putain d'accent franc-comtois, j'ai envie d'écrire "évènement". (Karl laisse passer.) Il ne restait donc que le 2-5-3 avec milieux reconvertis un peu partout sur le terrain sauf au poste de gardien parce que je suis quand même pas aussi con qu'ynwgie-j [c'est un pote à nous, vous pouvez pas comprendre, ou plutôt si, vous pourriez mais il faudrait rédiger une note dépassant la taille de l'interview alors, hein, fouyaaa, ndlr], avec un petit achat d'un vieillard mono à 18 de construction quelques heures avant le match pour faire bonne mesure.

Karl est coi, retombé sous le charme.

DF — Et le déroulement de la partie vu de ton côté, sans trop insister sur la révolution sphinctéro-intestinale qu'elle a causée à ton organisme…

erreip — J'ai failli m'étouffer quand j'ai vu que je déclenchais une CA ! Elle n'est pas rentrée, et j'en ai souffert, le moteur a manqué d'humour. Tout s'est passé comme dans un rêve : un corner, un SE rapide, un but à l'ancienne, un passage en 4-5-1 qui était destiné à me mettre définitivement à l'abri en cas de repli. Celui-ci n'ayant pas eu lieu, j'ai été soulagé que mon 3ème but n'arrive pas trop tôt, c'eut été par trop stressant ; je déteste être dans la quasi-impossibilité de marquer, même quand je mène.

DF — Ah, mon erreip, comme tu sais te faire aimer des fous du jeu d'attaque !

On le retient juste au moment où il va fougueusement baiser le Nordiste du Doubs sur la bouche.

Léon — Brom-hum… BAKi n'a pas caché à Jules qu'il eût préféré tomber sur toi en demie finale, sans que pour l'instant nous ayons élucidé les vraies raisons de ce goût pervers. Tu en penses quoi, toi ?

erreip — J'en pense que cette tarlouze paiera ce signe de mépris en se prenant dans sa vilaine gueule de métèque à gros tarin une bonne rasade de SE en finale.

Léon — Excuse-moi mais ton propos est au-delà de la limite tolérable de la diffamation, on frôle la stigmatisation abjecte, là !

erreip — Plaît-il ?

Léon (farouchement déterminé) — Quelque perclus de défauts qu'il soit, et quoique précise ta description du sieur, je dois à la vérité vraie de dire que BAKi n'a pas un gros tarin. Fais en sorte que nous ne t'y reprenions plus.

erreip — Je…

Karl — Z'en fout buisgue vinalement, ce sera Matkro en demie… Ach… Le terrain neutre de mercredi prochain, le Stade de la secte élitiste des bouffons aux 210 000 Zuschauer…

DF — "Spectateurs", Karl.

Karl — Ja, zbegdadeûhrs, ze Stadion est propriété de l'U.S.A.P. d'un zerdain flo-84…

erreip (guilleret) — 210 000 places à se partager, ça fait un max de pognon, non ? flo-84, je sais que je suis censé (j'ai bon ?) [Oui, ndlr.] le connaitre, mais je n'ai pas plus de mémoire des pseudonymes que des prénoms. Tu m'en dis plus ? Un indice ?

DF — Nan, laisse béton.

Léon — Non, rien.

Karl — Aber doch ! Il vait bardie de la demie demi-douzaine qui n'a rien drouvé de mieux que de s'ezzuyer les pieds zur le cadavre engôhre chaud de Didier et des Commus, lors du lock ! Schweinhundt !

DF — Karl, je t'en prie.

Léon — Note, c'est vrai que ce fut pittoresque… un garçon que nous ne connaissions même pas… À moins que tu l'aies rencontré IRL à Montpellier, Didier ?

DF — C'est possible mais je n'ai aucun souvenir de lui… Mais baste, c'est de l'histoire ancienne.

Léon — Justement, tu es professeur d'histoire et… (Mais devant l’œil furibard de l'ancien ménager délégué des Communards) … Matkro, donc, et peut-être son ébouriffante CA. Alors, ça t'inspire quelque chose de sensé ?

erreip — J'aime beaucoup la CA de Matkro : atteindre (au moins) une demie sans jamais voir la balle, c'est beau, c'est grand, c'est magnifique.

Léon — Non mais, une demie pour toi aussi, quoi ! Toi qui n'étais jamais allé au-delà de… Ah ben merde, c'est commode, hattrick via google, j'te jure, y a pas moyen de lire un palmarès correct là-dessus… Pfff… c'est sûr qu'on peut pas à la fois bosser à Hattrick Open et réparer les bugs et… Bref. Une demie, hein, hein, dis ?

erreip — C'est par delà le bien pour le mâle… T'as vu ? J'fais croire que j'ai des lettres ! Dis-y à Louise que je suis trop caustique avec des livres tout ça.

DF — Compte sur moi, tu penses.

erreip — Une demie, c'est même tout à fait chouette-chouquette. Je suis ému.

Karl — Ach, dout de même, il habbaraît gue les plus grands ont zu brézerver leur gapatzité de hémerveillement. Bourdant, erreip, il n'y a pas que das Pokal dans la vie, il y a la III.6 et un déplatzement en Rhône-Alpes zamedi. Vas-tu gerger à y préserver l'écart en dêde de da poule, voire à ingrémender ton avanze ?

erreip (l'air plus égaré qu'à l'accoutumée) — À… Je… Quoi ?

DF — Il te demande si tu comptes incrémenter ton avance…

erreip (définitif) — Oui ! (Aux autres, bluffés.) L'accession en d.II, ce n'est plus l'objectif majeur, mais face à une si belle CA mercredi, avoir une confiance élevée, c'est 'achtement important, tu 'ois ?

DF — Mais… tu savais ce que signifie "incrémenter" ?

Léon — Peu importe, Didier, on a une belle réponse. Tout de même, fier erreip, ce Jaujac Sportif te fait-il peur ?

erreip (sérieux comme tout depuis plusieurs minutes) — Je ne sais pas si je dois avoir peur : sa force est le milieu, mais je ne sais pas où en est son esprit d'équipe et j'ai la flemme d'essayer de l'évaluer. Je devrais demander à M-C [Mellon-Charles, ndlr] tu crois ?

Karl — Je zerais toi, je…

erreip — Boh, je comprendrais rien à sa réponse, de toutes façons.

DF — Le titre, la montée – éventuellement directe – sont à ta portée, mon salaud. Tu y songes sérieusement ?

erreip — Non, je n'y songe que pour déconner.

Karl — Non mais on a dit "zériöseuhment".

erreip — La déconne, c'est sérieux, mon gars.

Cette forte parole commande un silence de qualité. Pendant une minute, tous se regardent et se disent que si cette philosophie avait pu enfin atteindre les sommets administratifs de la ht-France, on n'en serait peut-être pas là et que, enfin, bref.

Léon (ému) — Bon, bon… Écoute, c'est avec émotion que moi, Léon, au nom de tous les miens, je veux te dire toute la…

Karl — Was ?

Un silence.

erreip (vers Didier) — Tu t'attendais à quelle réponse pour qu'il y ait enchainement naturel avec la question 8b ? Non, mais dis-moi, vas-y, fais pas ton radin, j'te jure, j'vois pas !

DF — Nan mais putain mais ne révèle pas la cuisine interne, quoi, merde ! Oh, et puis… Allez, OK, faisons bref : Allez Spartak, nom d'un hamac ! Allez Moncul, nom d'un bahut !

erreip — C'est gentil.

Louise — Je t'aime aussi, erreip, je t'aime encore !

DF & Karl (bondissant comme des tigres) — Louise ! Bombonnetteuh ? Qu'est-ce que tu fous ici/izi ?!

Louise (élégiaque) — Passagère clandestine pour venir auprès d'erreip qui a bien besoin (elle désigne d'un geste large la tanière puante) d'une présence féminine pour préparer dans un honnête confort les prochaines échéances capitales du grand Spartak Moncul… (Devant les mines éberluées, y compris celle d'erreip) Bref, je suis venue faire le ménage.

Et que voulez-vous répondre à ça ?

merci pour ces interviews des 1/2 finalistes de la coupe, c'est toujours un plaisir

Allez Spartak, nom d'un hamac ! Allez Moncul, nom d'un bahut !

Ca fait plusieurs fois que tu encourages Erreip avec ce slogan et ça me fait marrer à chaque fois!  

runningman a écrit: Allez Spartak, nom d'un hamac ! Allez Moncul, nom d'un bahut !

Ca fait plusieurs fois que tu encourages Erreip avec ce slogan et ça me fait marrer à chaque fois! :0 

Oh, çui-là, il est historique, comme slogan.

Probablement légèrement postérieur à "Brouââââlllez les Bleus, nom de Dieu" (nombreuses variantes, dont, nos vendredis soirs de multiplex NT, "Bleus ! Bleuets ! / Allez, allez, allez !"), mais bien antérieur à "Rhâââllez les Pirates, avec vous la patate !" ou nos "Booouuuhiiii !" ivoirien et "Yéyé, yoyo, yéyéyé-yoyo" camerounais ou, euh…

Je crois que ça remonte à 42. Peut-être.

DidierF a écrit:

runningman a écrit: Allez Spartak, nom d'un hamac ! Allez Moncul, nom d'un bahut !

Ca fait plusieurs fois que tu encourages Erreip avec ce slogan et ça me fait marrer à chaque fois!  

Oh, çui-là, il est historique, comme slogan.

Probablement légèrement postérieur à "Brouââââlllez les Bleus, nom de Dieu" (nombreuses variantes, dont, nos vendredis soirs de multiplex NT, "Bleus ! Bleuets ! / Allez, allez, allez !"), mais bien antérieur à "Rhâââllez les Pirates, avec vous la patate !" ou nos "Booouuuhiiii !" ivoirien et "Yéyé, yoyo, yéyéyé-yoyo" camerounais ou, euh…

Je crois que ça remonte à 42. Peut-être.

Oui le slogan des pirates c'est encore mieux qd tout le monde le reprend en coeur... ^^

"- Rhâââllez les Pirates, avec vous la .... ?"
"- PAAATAAAATE !!!"

Sinon faut reconnaitre que celui d'erreip est imbattable

2 belles interviews, ça rappelle de bons souvenirs.

Euh Karl... son fransözich s'incrémente pas depuis le temps ?

Manouche81 a écrit:Euh Karl... son fransözich s'incrémente pas depuis le temps ?

Alors lui, j'vais t'dire… Attends… C'est bon, ils sont chais pas où, mais pas ici, je peux y aller.

Oui, Karl, je dois dire que je ne comprends pas très bien. Parfois, il jaspine impeccable, genre comme mes père et mère… euh, ou plutôt comme les tiens. Et puis soudain, c'est la rechute.

Là, je crois qu'il a été balayé par les émotions successives : un premier live depuis des lustres, puis une interview d'erreip, là encore pour la première fois depuis longtemps. Cette grande et solide carcasse de Franconien est aussi un hyper-sensible très émotif… Et voilà le résultat.

Mais il t'aura bientôt lu et je parie que la prochaine fois, il fera attention. D'façons, les autres le lui rappelleront, tu peux parier là-dessus aussi.